Vince Taylor et ses Play-boys
Le plus anglais des rockeurs français
De son vrai nom Brian Maurice Holden, Vince Taylor est né le 14 Juillet 1939 en Angleterre.
La famille émigre aux États-Unis en 1949. Le jeune Brian découvre le Rock et Elvis en 1956 et ne tarde pas à monter sur scène lors d’un bal du Roadmaster club où il interprète entre autre Blue Suede Shoes.
Conscient de son talent et ne pouvant rester dans l’ombre de son idole, il repart en Angleterre et s’installe à Londres où il prend le nom de Vince Taylor.
Il s’entoure d’un groupe de musiciens très talentueux (Tony Sheridan qui jouait la lead guitare a joué avec le groupe The Saints formé des Beatles…).
Enregistrement de leur premier 45 tours en 58 et les musiciens changent entretemps et se bonifie et “Vince Taylor and The Play-boys” réalise une vraie percée jusqu’en 1960 ou là, Vince Taylor disparait sans prévenir pour retourner aux États-Unis.
Il revient à Londres début 61 et signe pour deux concerts à l’ Olympia. Il n’en est pas la vedette et ne figure même pas à l’affiche. Eddy Barclay et Jean Fernandez qui flairent le bon coup lui font signer un contrat de sept ans, excusez du peu…
Il est vrai que c’est un showman et avec son groupe ils ont l’énergie des vrais groupes rock d’ outre atlantique.
Barclay lui fait enregistrer rapidement cinq EP’s et en quelques mois Vince Taylor devient une idole.
Les galas et les enregistrements se succèdent et vient le 3ème Festival de Rock’n’Roll où là, la salle tellement chauffée par Les Chats sauvages casse tout. Vince Taylor ne peut se produire et mieux, c’est lui qui passe pour fauteur de trouble.
Dans cette France encore très puritaine, sa réputation et ses extravagances vont le desservir et Barclay commence à le lâcher. Il essaie de se donner une autre image, change Les Play-boys pour Les Dragons, enregistre d’autres reprises en 64, mais rien n’y fait, les ventes ne décollent pas. Vient ensuite la descente aux enfers.
Il décède le 27 août 91.