Et mon père
Et mon père
Quand vous dan-siez, en ce temps-là
Pas be-soin de pé-dal’ wa waC’é-tait pas la bos-sa no-va
Mais ça re-mu-ait bien dé-jà
Les cav’s é-taient pro-fon-des
Et la ron-de
Ne s’ar-rê-tait pas
Un vieux pia-no bas-trin-gue
Et les din-gues
Tour-noy-aient dé-jàEt Ju-liett’ a-vait en-cor’ son nez
A-ra-gon n’é-tait pas un mi-net
Sartr’ é-tait dé-jà bien en-ga-gé
Au Ca-fé de Flor’ y’a-vait dé-jà des fol-lesEt mon pèr’ ve-nait de dé-bar-quer
Il han-tait dé-jà les bou-ti-quiers
Dans sa chambr’ on cro-quait du ca-fé
Il i-gno-rait qu’un jour j’en par-le-raisQuand vous flir-tiez en ce temps-là
Vous vous tou-chiez du bout des doigts
La pil-lu-le n’e-xis-tait pas
Fal-lait pas jouer à ces jeux-là
Vous vous di-siez “je t’ai-me”
Par-fois mê-me
Vous fai-siez l’a-mour
Au-jourd’ hui deux sa-la-des
Trois ti-rades
Et c’est l’af-fair’ qui courtL’oncl’ A-dolph s’é-tait dé-jà flin-gué
Son E-va l’a-vait ac-com-pa-gné
Des fois qu’il au-rait vou-lu dra-guer
Qui sait si, là-haut, il n’y a pas de fol-les
Et mon per’ al-lait bien-tôt plan-ter
Cet-te grain’ qui al-lait lui don-ner
Ce dé-bil’ qui es-saie de chan-ter
Il i-gno-rait que vien-draient mes ca-detsQuand vous chan-tiez en ce temps-là,
L’ar-gent ne fai-sait pas la loi.
Les hits pa-rad’ n’e-xis-taient pas,
Du moins, ils n’é-taient pas de poids.Tu met-tais des se-maines
Et des se-mai-nes,
Par-fois des an-nées.
Si t’a-vais pas de tri-pes,
Ta bou-tique,
Tu pou-vais la fer-merEt Tre-net a-vait mis des an-nées,
Et Bras-sens com-men-çait à en ba-ver
Et Bé-caud as-ti-quait son cla-vier.
Mon-sieur Brel ne par-lait pas en-core des fol-lesEt mon père ve-nait de dé-bar-quer
Là où res-tait quelqu’ hu-ma-ni-té,
Là où les gens savent en-core par-ler
De l’a-ve-nir… même s’ils sont fa-ti-gués.Et Ju-liett’ a-vait en-cor’ son nez
Et A-ra-gon n’é-tait pas un mi-net
Sartr’ é-tait dé-jà bien en-ga-gé
Au Ca-fé de Flor’ y’a-vait dé-jà des fol-lesEt mon pèr’ ve-nait de dé-bar-quer
Là où res-te quelqu’ hu-ma-ni-té
Là où les gens savent en-core par-ler
De l’a-ve-nir… même s’ils sont fa-ti-gués.La la la la la la la la la
La la la la la la la la la
La la la la la la la la la la la laLa la la la la la la la la
La la la la la la la la la
La la la la la la la la la la la la la
La la la la la la-