Tous les arbres sont en fleurs
Tous les arbres sont en fleurs
Tous les ar-bres sont en fleurs
Et la fo-rêt a ces cou-leurs
Que tu ai-maisLes pom-miers ro-ses sur fond bleu
Ont le par-fum des jours heu-reux
Rien n’a chan-géUn peu de nei-ge est res-tée
La nei-ge que tu en-le-vais
Je m’en sou-viensEn m’é-veil-lant je ne vo-yais
Que le prin-temps qui gran-dis-sait
Dans no-tre jar-dinTu ri-ais comme un en-fant
Tu ne fai-sais ja-mais sem-blant
Lors-que tu ri-ais
Quand tes yeux clairs me re-gar-daient
Tu sa-vais lire à tra-vers moi
Cha-que pen-séeTu é-tais si fort et pour-tant
Je te ber-çais comme un en-fant
Quand tu pleu-rais
Je t’ai fait du mal bien des fois
Pour-tant tou-te ma vie c’est toi
Que j’ai-me-raiPier-re, je t’ai-me
Je n’a-vais que toi
Mais tu n’es plus qu’une om-bre
Qui dort au-près de moiLors-que je ren-trais tard par-fois
Tu ne t’en-dor-mais pas sans moi
Tu m’at-ten-daisTu m’as par-lé toute u-ne nuit
De ce que se-rait no-tre vie
Si je vou-laisUn soir d’o-rage a-vant No-ël
Tu m’as dit qu’il fai-sait so-leil
Et j’y cro-yaisJe me sou-viens, tu me di-sais
Qu’on ne se quit-te-rait ja-mais
Et j’y cro-yaisPi-er-re, je t’ai-me
Je n’a-vais que toi-a-a
Et tu n’es plus qu’une om-bre
Qui dort près de moiPour-quoi ces fleurs dans le jar-din
Cet-te nuit bleue il-lu-mi-née
Par les é-toiles?Il semble que le prin-temps re-vient
Mais qu’il ne me sert plus à rien
Qu’à me faire malMal-gré tout, mal-gré le temps
Je te re-vois rire et cou-rir
A tra-vers champsCe fût mon der-nier vrai prin-temps
Tu t’es en-dor-mi pour long-temps
Pour trop long-tempsDans un au-tre mon-de très loin
Il pa-rait qu’y’a un jar-din
Plus beau qu’i-ciUn grand thé-âtre où mon a-mour
Joue et con-ti-nue cha-que jour
D’ai-mer la vie